4e Dimanche de Pâques - C

Jésus, Bon Pasteur

Jean 10,27-30.

Jésus avait dit aux Juifs: «Je suis le Bon Pasteur (le vrai berger). » Il leur dit encore: «Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle: jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN.»

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Nous célébrons aujourd’hui le dimanche de Bon Pasteur. C’est en même temps une année sacerdotale où l’Église honore la mémoire de Jean Marie Vianney, le célèbre Curé d’Ars. Aujourd’hui, l’Église tout entière prie pour les vocations sacerdotales et elle demande que le témoignage de ceux qui ont déjà répondu «oui " soit semblable à celui du Seigneur qui s’est dessaisi de lui-même pour ses brebis. Benoit XVI nous a dit dans le message pour la journée des vocations que si la fécondité du Sacerdoce dépend de l’action de Dieu, le témoignage des prêtres peut être source de nouvelles vocations. Souvent l’histoire des vocations est liée au témoignage d’un prêtre qui vit pleinement son sacerdoce. Pour cela, il faut que le Prêtre soit un ami de Jésus. Par cette amitié, le Prêtre entre dans la connaissance des secrets de Dieu (Jn.15, 13-14) et apprend à les mettre en pratique. C’est cette même amitié qui poussa les Prêtres qui, par la qualité de leur vie humaine et divine manifestent qu’ils sont imitateurs de celui qui a passé dans le monde en faisant le bien, adonnés (se consacrer) à faire que le Royaume de Dieu grandisse dans le cœur des hommes.

Le plus grand cadeau qu’on puisse faire, disait Madeleine Delbrel, est un prêtre qui par la qualité de sa prière, la joie de son sacerdoce, la force de son espérance, la transparence de sa vie, son amour des pauvres et son sens de l’Église, nous dise la valeur de sa vocation sacerdotale.

Alors, Seigneur, donne-nous des saints prêtres.